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(Jean Jacques Goldman - Puisque tu pars)

Puisque l’ombre gagne
Puisqu’il n’est pas de montagne
Au-delà des vents plus haute que les marches de l’oubli
Puisqu’il faut apprendre
A défaut de le comprendre
A rêver nos désirs et vivre des "ainsi-soit-il"

Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n’est pas forcément suffire
Puisque c’est ailleurs
Qu’ira mieux battre ton cœur
Et puisque nous t’aimons trop pour te retenir

Puisque tu pars

Que les vents te mènent
Où d’autres âmes plus belles
Sauront t’aimer mieux que nous puisque l’on ne peut t’aimer plus
Que la vie t’apprenne
Mais que tu restes le même
Si tu te trahissais nous t’aurions tout à fait perdu

Garde cette chance
Que nous t’envions en silence
Cette force de penser que le plus beau reste à venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l’est d’avril
Sache qu’ici reste de toi comme une empreinte indélébile

Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu’il est des douleurs qui ne pleurent qu’à l’intérieur
Puisque ta maison
Aujourd’hui c’est l’horizon
Dans ton exil essaie d’apprendre à revenir

Mais pas trop tard

Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars

J’aurai pu fermer, oublier toutes ces portes
Tout quitter sur un simple geste mais tu ne l’as pas fait
J’aurai pu donner tant d’amour et tant de force
Mais tout ce que je pouvais ça n’était pas encore assez
Pas assez, pas assez, pas assez

Dans ton histoire (dans ton histoire)
Garde en mémoire (garde en mémoire)
Notre au revoir (notre au revoir)
Puisque tu pars (puisque tu pars)

***

niezły początek roku.
bolicoś nie odpuszcza, rwie wściekle dół pleców, wnętrzności drugą dobę.
Vileda, samozwańcza terapeutka, stanęła na wysokości zadania - całą noc ogrzewała mnie, mruczała i ugniatała brzuch i plecy, na każde moje jęknięcie reagując mrachaniem.
leżenie cały dzień nie pomogło, gorąca kąpiel nie pomogła, rozrobiłam więc do wypicia cztery psiknięcia tramadolu.
błogosławione niechaj będą zasoby mojej apteczki.
na godzinę ból minął, teraz znowu powraca.
trzeba będzie pewnie za chwilę powtórzyć napicie się, może zwiększyć dawkę.

gdy przychodzi bolicoś, staram się na różne sposoby odwracać swoją uwagę od bólu, przeważnie wynajdując tysiące zajęć.
w działaniu zapominam o dolegliwościach.
dziś już było to niemożliwe.

nie cierpię elegancko, wytwornie, delikatnie wzdychając.
ból mnie nie uszlachetnia.
cierpię bez klasy. kulę się w przerażeniu, popiskuję jak ranne zwierzę, szepczę zaklęcia, błagam o litość.
nienawidzę tego stanu.
bezradności.